Pourquoi avoir placé votre récit dans les milieux judiciaires?
Le roman policier est pour moi, legenre littéraire idéal pour faire passer des messages, pour désigner une réalité. Les affaires de justice intéressent les lecteurs qui connaissent tous quelqu'un qui a été malmené par le système judiciaire ou a souffert de décisions iniques. Le côté protecteur du droit est alors mis à mal par les dérives possibles d'une institution qu'ils rejettent.
Un récit rythmé, une histoire destinée à toucher la plupart des gens, de quoi séduire vos lecteurs, selon vous?
Le récit se déroule en partie en Bretagne, et dans le Finistère: de quoi séduire le lecteur local. D'autre part, il attire l'attention sur les précurseurs, ces minorités qui, notamment dans le secteur médical, ont avancé des idées novatrices, jugées dérangeantes par certains, et qui ont été parfois malmenés. C'est un sujet tout à fait d'actualité. Enfin, j'ai souhaité faire ressortir dans ce récit la capacité des personnages à surmonter les épreuves de la vie. Les lecteurs étaient au rendez-vous, samedi. «Ce livre, c'est comme une conversation avec une amie que l'on ne peut interrompre», dit l'un d'eux.
Article du Télégramme - Novembre 2012